HENRI III (1551 – 1589)

Quatre guerres de Religion se déroulèrent sous son règne. Henri III dut faire face à des partis politiques et religieux soutenus par des puissances étrangères, qui finirent par venir à bout de son autorité, le parti des Malcontents, le parti des protestants et pour finir celui de la Ligue qui parvint à le faire assassiner.

Il mourut à Saint-Cloud le 2 août 1589 après avoir été poignardé par le moine dominicain Jacques Clément.

Ce dernier assassina Henri III pour plusieurs raisons :

• Religion : En pleines guerres de religion, Clément était un partisan fanatique de la Ligue catholique. Il considérait le protestantisme comme une hérésie et avait l’intention d’exterminer les Huguenots.
• Vengeance : Clément avait vu dans l’assassinat du duc de Guise par Henri III une déclaration d’hostilité envers le catholicisme. Il est possible que son acte ait été en partie une vengeance familiale.
• Théories monarchomaques : Ces théories prônaient la possibilité de se « défaire » d’un monarque qui mettrait en danger ses sujets. Clément avait peut-être été influencé par ces idées.
• Peur d’un roi protestant : La peur de voir un huguenot accéder au trône de France motiva peut-être Clément. En effet, depuis la mort du duc d’Alençon en 1584, le prétendant légitime, suivant la loi de primogéniture masculine, était un Bourbon, donc Henri de Navarre, chef du parti huguenot.

Il est important de noter que ces facteurs furent interconnectés et qu’ils contribuèrent tous à la décision de Clément d’assassiner le roi.

L’emblème de Henri III était constitué de trois couronnes symbolisant les royaumes de France et de Pologne ainsi qu’une devise qui explique la troisième couronne : « Manet ultima cælo » (« La dernière se trouve au ciel »).