CATHERINE DE MÉDICIS (1519 - 1589)

Catherine de Médicis

Catherine de Médicis (1519 – 1589),  vers 1560, atelier de François Clouet, Paris, musée Carnavalet.

Catherine de Médicis naquit le 13 avril 1519 à Florence (République florentine) sous le nom de Caterina Maria Romola di Lorenzo de’ Medici et mourut le 5 janvier 1589 à Blois (France).

Fille de Laurent II de Médicis (1492-1519), duc d’Urbino, et de Madeleine de la Tour d’Auvergne (1498-1519), Catherine de Médicis grandit en Italie d’où elle est originaire par son père.

À la mort de ses parents, elle hérita du titre de duchesse d’Urbino et de comtesse de Lauragais, puis de celui de comtesse d’Auvergne à la mort de sa tante Anne d’Auvergne en 1524.

Par son mariage avec le futur Henri II, elle devint Dauphine et duchesse de Bretagne de 1536 à 1547, puis reine de France de 1547 à 1559.

Mère des rois François II, Charles IX, Henri III, des reines Élisabeth (reine d’Espagne) et Marguerite (dite «la reine Margot», épouse du futur Henri IV) et de Claude, duchesse de Lorraine et de Bar, elle gouverna la France en tant que reine-mère et régente de 1560 à 1563.

Catherine de Médicis fut une grande figure du XVIe siècle et du royaume de France.

Son nom est irrémédiablement attaché aux guerres de Religion opposant catholiques et protestants

Qui plus est, une légende noire persistante la dépeint comme une personne acariâtre, jalouse du pouvoir, ne reculant devant aucun crime pour conserver son influence.

Aujourd’hui, la tendance historiographique tend à réhabiliter le rôle de cette reine et régente qui usa de son influence lors d’une période historique complexe et très troublée.

Partisane d’une politique de conciliation, elle est l’instauratrice en France de la liberté de conscience pour les protestants, et a de nombreuses fois tenté de faire accepter le concept de tolérance civile.

Avec l’édit de janvier 1562, elle tente d’instaurer la liberté de culte, mais ne parvient pas à empêcher le déclenchement des hostilités.

Après la surprise de Meaux en 1567, sa fermeté et sa méfiance envers les protestants se renforcent.

Son rôle supposé dans le massacre de la Saint-Barthélemy en 1572 a contribué à en faire une figure controversée de l’histoire de France.

Catherine de Médicis

La chambre de Catherine de Médicis au château de Chenonceau

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