• Climat : La région a un climat tempéré avec de nombreux microclimats.
• Sol : Le sol est constitué de craie turonienne décomposée (tuffeau) en argile avec du silex sur les pentes abruptes.
• Cépages : Les principaux cépages sont le Pineau d’Aunis (pour les vins rouges et rosés) et le Chenin (pour les vins blancs).
• Styles de vin : La région produit des vins rouges, rosés, blancs secs et blancs doux.
• Production : La production annuelle moyenne au cours des 5 dernières années est d’environ 2 100 hl, soit environ 280 000 bouteilles.
• Accord mets-vins : Ces vins peuvent être associés à une variété de plats. Par exemple, un rosé de Coteaux du Loir peut être apprécié avec un apéritif, un rouge de Coteaux du Loir avec un plat principal, et un blanc de Coteaux du Loir avec du poisson, de la volaille ou du fromage de chèvre.

La fabrication du vin Coteaux du Loir suit un processus traditionnel de vinification, avec quelques spécificités liées à la région et aux cépages utilisés. Voici les grandes étapes :

• Récolte : Les raisins sont récoltés à maturité, souvent à la main pour préserver la qualité des grappes. Les cépages principaux sont le Chenin B (pour le vin blanc) et le Pineau d’Aunis N (pour le vin rouge et rosé).
• Fermentation : Les raisins sont ensuite pressés et le jus obtenu est mis en cuve pour fermenter. La fermentation est le processus par lequel les sucres présents dans le jus de raisin sont transformés en alcool par des levures.
• Élevage : Après la fermentation, le vin est élevé, souvent en fûts de chêne. Cette étape permet au vin de développer ses arômes et sa complexité.
• Mise en bouteille : Une fois l’élevage terminé, le vin est mis en bouteille. Il peut alors être conservé pendant plusieurs années avant d’être dégusté.

Les vins rouges et rosés de Coteaux du Loir combinent des arômes de fruits rouges et d’épices, délicatement poivrés. Les blancs sont marqués par des arômes primaires d’acacia, d’agrumes, d’abricot et d’aubépine.

Chaque vigneron peut avoir ses propres techniques et méthodes de vinification, ce qui peut légèrement modifier ce processus. Pour des informations plus précises, il est préférable de contacter directement les vignobles de l’appellation Coteaux du Loir.

La conservation d’une bouteille de Coteaux du Loir, comme pour la plupart des vins, dépend de plusieurs facteurs.

Voici quelques conseils généraux pour conserver votre vin après ouverture :

• Oxydation : Le vin s’oxyde au contact de l’air, ce qui peut altérer ses arômes et sa texture. Pour limiter l’oxydation, il est recommandé de reboucher la bouteille après chaque utilisation.
• Conservation : Conservez la bouteille debout pour minimiser la surface du vin en contact avec l’air. De plus, une température fraîche et constante (autour de 12°-14°C) et une absence de lumière directe aideront à préserver le vin.
• Durée de conservation : La durée de conservation dépend du type de vin. Les vins rouges puissants, riches en alcool et en tanins, gardent leurs arômes et leur texture plus longtemps après ouverture.
  Les vins blancs sont généralement plus sensibles à l’oxydation que les rouges.
  Pour le Coteaux du Loir, le potentiel de garde est de 2 à 7 ans pour les rouges et de 5 ans pour les blancs.
• Utilisation en cuisine : Si vous ne pensez pas finir la bouteille dans les jours suivant son ouverture, vous pouvez utiliser le vin restant en cuisine.

Pour apprécier pleinement un vin comme le Coteaux du Loir, il est important de le servir à la bonne température. En général, les vins rouges fins et élégants sont servis à une température de 14 – 16 °C, tandis que les vins blancs gras et opulents sont servis à une température de 11 – 14 °C.
Cependant, la température de service peut varier en fonction du vin spécifique et de vos préférences personnelles.

L’histoire de l’appellation “Coteaux du Loir” est riche et intéressante.

Voici quelques points clés :

• Moyen Âge : Le vignoble a été développé par les moines cisterciens au Moyen Âge.
• Renaissance : Le vin était célébré par Henri IV et a été finement cartographié sous Louis XIV.
• Fin du XIXe siècle : Le vignoble a été durement touché par la crise du phylloxéra.
• 1948 : Création de l’appellation d’origine contrôlée.
• Années 1960-70 : L’enjambeur fit son apparition, remplaçant le cheval.
• Depuis les années 1970 : Le vignoble connaît un renouveau qualitatif doublé d’un profond regain d’intérêt du public.

Au fil des ans, les techniques en viticulture et œnologie ont bien évolué (vendange en vert, table de triage, cuve en inox, pressoir électrique puis pneumatique, etc.).